La validation terrain n’est pas une fin : c’est un chantier continu qui gagne en qualité si elle s’appuie sur la fertilisation croisée entre profils (export, marketing digital, sommellerie, logistique, communication…). Certaines interprofessions vinicoles ont commencé à partager des retours d’expérience anonymisés (cf. la base de cas du Vinexposium), ou à mettre en place des dispositifs d’intelligence collective pour consolider les signaux glanés sur le terrain.
La capacité de construire une stratégie réellement adaptée repose donc sur cette articulation harmonieuse entre expertise documentaire, prise du pouls terrain, et agilité collective. L’objectif n’est pas de “copier-coller” une recette, mais de faire émerger sa propre lecture du marché, appuyée sur des faits saillants mais aussi sur des ressentis vécus, analysés, et interprétés en équipe.